L’impact de nos émotions sur notre système immunitaire
Les émotions et le système immunitaire
Voici le premier d’une série d’articles consacrés aux causes émotionnelles des maladies. Il est selon moi primordial, dès lors qu’un petit soucis vous arrive, d’aller chercher, analyser, comprendre quels aspects interviennent dans le déclenchement de la maladie, qu’est-ce que la localisation, la nature et la durée de vos problèmes ont à nous apprendre sur les charges émotionnelles qui nous incombent.
Aujourd’hui, on va s’attarder sur le système immunitaire. Que se passe-t-il en nous lorsqu’une pathologie met à mal notre système immunitaire, lorsque nous sommes affaiblis, lorsque la machine s’emballe. Que cela vient-il révéler de moi ?
L’approche métaphysique des malaises et des maladies a tant à nous enseigner, c’est la raison pour laquelle je partage aujourd’hui cette analyse très pertinente de Mr Jacques Martel.
Encore une fois, la maladie ne frappe pas par hasard, n’oublions jamais que nous restons acteurs de notre santé.
A lire et à méditer…
Le rôle du système immunitaire
La défense de mon organisme est assurée par un système d’autoprotection, lequel est essentiel pour me protéger des agressions venant du monde extérieur comme les bactéries, les virus, les champignons microscopiques et tous les autres problèmes potentiels. Il reconnaît les cellules étrangères, agents infectieux pathogènes, mais aussi les cellules d’un autre organisme et rend compte ainsi des rejets des greffes. Sans le fonctionnement total et complet de ce système, c’est la mort.
Le système immunitaire est en relation directe avec mes états émotionnels et une profonde douleur dans mon existence peut réduire de façon dramatique sa force. Les cellules immunes se développent au départ dans la moëlle osseuse et celles qui deviendront des cellules T sont transportées, à leur maturité, jusqu’à la glande du thymus située près du cœur. Les cellules T jouent un rôle primordial quant à l’identification et l’élimination des cellules ou substances étrangères et néfastes pour le corps ; elles doivent être aussi capables, bien sûr, de reconnaitre ce qui est bon pour le corps humain. Dans le but de maintenir mon corps dans un état de santé le plus parfait possible, elles différencient, discernent, tolèrent ou rejettent, au besoin. Le système immunitaire s’occupe de mon système de référence et donc de qui je suis, de mon individualité ou de ma personnalité. Il garde ma forteresse (physique et émotive) et déploiera sa résistance s’il venait à devoir combattre l’ennemi. La localisation de la glande thymus par rapport au cœur me fait prendre davantage conscience de la relation « corps-esprit » qui existe.
Le système immunitaire répond aux sentiments et à l’ensemble de mes pensées, qu’elles soient positives ou négatives. Ainsi, toutes les pensées de colère, d’amertume, de haine, de ressentiment et d’autodestruction auront tendance à l’affaiblir. Au contraire, toutes pensées d’amour, d’harmonie, de beauté et de paix intérieure auront tendance à le renforcer.
Le centre d’énergie du cœur
Le thymus est la glande endocrine associée au chakra (centre d’énergie) du cœur. Donc, quand mon système immunitaire est atteint, mon besoin d’amour aussi est très grand. Mon cerveau est, lui aussi, très lié à celui-ci. Je prends conscience que mon système immunitaire peut-être beaucoup plus occupé à enrayer mes propres pensée négatives (donc l’ennemi intérieur) que les agressions qui proviennent de l’extérieur. Ce système peut s’affaiblir si ma préoccupation première est de douter de la place et du respect que je m’accorde. Cela peut provenir de l’incertitude venue de mon enfance face à l’un de mes parents : je sentais que le nid était en danger, j’avais l’impression qu’un vent de folie planait dans la maison. Je suis dans une dynamique d’autodestruction émotive. Est-ce que je m’oublie, est-ce que je me fais passer après les autres, reniant ainsi qui je suis et taisant mes vrais besoins. Je me demande : qu’est-ce que je vaux et qu’est-ce que je peux apporter aux autres de toute façon ? Ma vie est remplie de conditions pour accomplir des choses ou pour être heureux, tout simplement.
Je peux baisser facilement les bras devant les obstacles qui se dressent devant moi, car je n’ai plus le désir de vivre. Je n’ai plus de raison de me défendre. Puisque je ne suis pas capable de voir ce quie st bon ou mauvais pour moi, de bien identifier qui je suis face aux autres sans jugement et autocritique, le système immunitaire ne peut plus autant me protéger. Il ne sait même plus s’il doit faire son travail puisque je ne démontre aucun désir intense de vivre.
Quelle position adopter face à un système immunitaire défaillant?
J’accepte dès maintenant d’identifier les émotions que je vis, quelles qu’elles soient. Je prends dès maintenant l’habitude de me débarrasser des déchets qui peuvent empêcher ou diminuer l’efficacité de mon système immunitaire. Je m’occupe de mes sentiments de tristesse, de solitude, d’abande, de dévalorisation etc. et j’essaie, à travers les situations où je vis ces émotions, de voir le message ou la leçon de vie que je devrais en tirer. Je rétablis ainsi l’équilibre entre ma vie intérieure et extérieure. Je me détache des attentes et la des valeurs de la société et je me bâtis mes propres préférences ? Je me connecte ainsi à mon pouvoir de création et de guérison qui nourrit et renforce mon immunité naturelle. Je découvre ma richesse intérieure. Je prends la décision de me choisir en apprenant à être bien avec moi-même.
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